Histoire


Le village doit son nom à un certain Saint-magnat dont on trouve la trace ves 1262. Les seigneurs qui gèrent Saint-Maigner sont ceux qui encadrent Pionsat. L’église fondée en 1100 dépendait de l’abbaye d’Ébreuil bien que située sur le territoire épiscopal de Menat. Au cours des siècles, l’église est le soin de tous les paroissiens ; certains veulent agrandir le cimetière, les fidèles y sont nombreux, notamment à Pâques. Au XVIIIème siècle, Saint-Maigner est actif sur ses terres où côtoient métayers, journalier et propriétaires, et l’on sait qu’il y avait aussi des tisserands et des marchands de bestiaux. A la révolution Française les biens du clergé seront vendus. Au XIXème siècle se construira l’école ainsi qu’une voie ferrée mais celle-ci sera sans avenir C’est ainsi qu’à l’époque moderne, Saint-Maigner, à l’écart des voies de communications modernes verra sa population diminuer. Après les crises démographiques lors des malheurs du XIVème siècle et la période de Louis XIV la population augmente fortement au XVIIème siècle : 800 habitants en 1713 plus de 1 000 sous le second empire. La quasi totalité des Saint-Magnats étaient paysans souvent de conditions très modestes. Pas étonnant que notre commune ait connu un fort exode dès la fin du XIXème siècle : départ temporaire des maçons et définitif aussi vers les mines ou les villes. Cet exode a repris dans les années 1950 mais Saint-Maigner bénéficie maintenant de l’attrait nouveau pour la campagne et a vu sa population passer de 174 à 205 habitants au dernier recensement. La commune de Saint-Maigner garde toujours un caractère très rural : 10 exploitations agricoles occupent 60 % de la superficie totale du territoire communal et les productions se partagent entre culture et élevage. D’autre part, 7 artisans et un commerce sont venus s’implanter sur la commune  mais à l'heure d'aujourd'hui, il n'en reste plus que 2.